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Publié le par fille negligee

Lors de ma semaine d’éducation j’avais vu une socio-esthéticienne qui nous avait donné des conseils pour entretenir la bête (le corps) et s’en trouver plus à l’aise dans nos charentaises.

Parmi ses conseils : celui de ne pas utiliser de gommage industriel pour le visage ou le corps, d’après elle, excepté abîmer la peau ils ne font pas grand-chose.

Sa recette pour un gommage du visage = un peu de poudre d’amande mélangée à du yaourt nature (pas du 0%, la peau n’est pas au régime) et pour le corps former une boulette avec de la poudre d’amande et du miel.

J’avais donc acheté rapidement les ingrédients, sauf que j’ai mangé la poudre par deux fois sans rien gommer du tout.

J’ai réussi aujourd’hui à me faire le mélange sans le manger avant, c’est vrai que la peau est toute douce, respire, se sent belle et le petit avantage non négligeable, c’est qu’on peut déguster le reste de la préparation ensuite !

Je suis restée longtemps sans rien écrire ici, pour deux raisons, la première a été un épisode dépressif ravageur, comme je n’en avais jamais connu avant et pourtant je m’y connais.

La seconde est plus riante : les vacances et le manque de temps bizarrement associé.

Pas trop envie de parler de la première, c’est derrière moi, même si j’ai encore des séquelles, comme une propension incontrôlable au sanglot par surprise (dernier exemple : la vision d’un couple s’embrassant dans la rue!).

Pour les secondes, vacances riment avec plaisir pour moi, donc je me suis fait plaisir, de plusieurs manières.

D’abord en arrêtant totalement de surveiller mon alimentation mais sans en bannir les aliments « sains », fruits, légumes, viande.

Et j’ai découvert que ce que j’avais entendu dire il y a quelques mois par un spécialiste de l’obésité et des troubles alimentaires est vrai : pas de perte de poids durable sans plaisir. J’ai perdu deux kilos en moins d’un mois à coup de glaces, pizzas, sandwichs, chocolat et plats en sauce. Ça me conforte dans ma haine quasi viscérale des régimes.

Et j’ai ainsi plus facilement découvert la sensation de satiété qu’en me privant de ce que j’aime et en étant frustrée à chaque fois que je sortais de table. L’essentiel étant de trouver un équilibre, et de réussir à réduire les quantités, mais en écoutant ma sensation de faim, mon envie d’un aliment plaisir et ma sensation de satiété, ça fonctionne pas mal.

Fait plaisir ensuite en me payant des vraies vacances, chose que je n’avais pas fait depuis plusieurs été, 8 jours pleins, entre Paris, Bruxelles et la Normandie. Et en étant fière de moi qui plus est, événement assez rare pour le souligner.

En effet, n’ayant pas assez d’économies pour payer ces vacances, j’ai passé ma première semaine de congés à nettoyer, vider, trier mon appartement et revendre un tas de choses dont je n’avais plus l’utilité. Les magasins de cash ne payent pas beaucoup mais sur la masse ça finit par faire un sacré pactole. Et c’est là qu’on se rend compte des trucs accumulés en dix ans, livres, CD, DVD, appareils ménagers, cadeaux jamais ouverts, réveils ou autres en double. Bref, à part l’huile de coude et de jambes pour emplir de grands sacs et les amener dans les dits magasins, ça ne coûte rien et en plus ça rapporte.

Sans compter une armoire entière de papiers, factures, datant de mathusalem et expédiés à la poubelle, le restant bien rangé dans des classeurs. La fièvre du nettoyage d’été m’a prise, parfois jusqu’à 3h du matin pour finir un coin, mais au final j’ai pu partir en vacances, sortir de chez moi et ne pas passer comme les autres années 3 semaines seule chez moi à ne rien faire.

Le plaisir de pouvoir dépenser sans trop compter était immense et je suis revenue en ayant l’impression d’avoir eu une vraie coupure, de l’air, du souffle.

Je sais que le bénéfice sera oublié au bout d’un mois de travail, mais cette semaine n’avait pas de prix, sauf celui de désencombrer mon lieu de vie !

Le programme pour ma rentrée (qui commence demain) est de continuer au maximum à me faire plaisir : par l’alimentaire, parce que c’est mon truc et que je n’ai aucune envie de me rendre les nerfs malades en me privant de ce qui parfois me procure une réelle jouissance des sens et par d’autres moyens auxquels je suis en train de réfléchir et qui feront l’objet d’un prochain roman (celui-ci étant assez long déjà).

L’idée étant surtout dans la lignée du début : arrêter de mal me traiter, me faire du bien, prendre soin de moi et essayer de m’aimer et de prendre confiance en moi un peu plus chaque mois (parce que chaque jour c’est encore utopique).

 

 

 

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C
<br /> D'abord, je tiens à te dire que je suis contente de lire que tu vas mieux et que tu as trouvé un modus vivendi qui te convienne, qui te construise. La perte de poids est subordonnée au bien-être.<br /> Mais toi, tu mincis et tu vas bien ! Que demande le peuple !<br /> S'il te reste des lignes de faille, comme la vue d'un couple, c'est normal, et nous avons toutes les nôtres.<br /> Ça m'a fait beaucoup de bien aussi de ranger ma maison (et encore, il reste du boulot) et je crois que je vais le faire beaucoup plus souvent dorénavant. Tu sais quoi ? Nous méritons une maison<br /> bien rangée, nous méritons une alimentation constructrice, nous méritons ce qui est à notre portée ; le reste deviendra à notre portée ensuite. Bien sûr que ça s'effritera un peu à la reprise du<br /> travail, mais pas complètement, car tu te souviendras de ce dont tu as été capable.<br /> <br /> Bon truc, ça, l'histoire du gommage. Je retiens.<br /> <br /> <br />
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